« La battue »

Jean-Paul VERNERET

24/07/25

 

Il est dimanche matin

Les sangliers sont repérés

Dans les ronciers vers le ravin

Tout s’organise pour la ligne

Le président donne les consignes

Devant la cabane embrumée

 

Refrain

Le bois se tait

Les feuilles respirent

Un chien revient

Et sans rien dire

Il sait je sais

Disait l’ancien

Un chevreuil passe

Dans ma lunette

Le souffle en chasse

L’ombre est discrète

 

Les gilets orange enfilés

Dans les pickups, on charge les chiens

Bien tous équipés de colliers

On se dirige vers le sous-bois

Tous les postés sont sur la ligne

On lâche les chiens tout près des vignes

 

Refrain

Le bois se tait

Les feuilles respirent

Un chien revient

Et sans rien dire

Il sait je sais

Disait l’ancien

Un chevreuil passe

Dans ma lunette

Le souffle en chasse

L’ombre est discrète

 

Un coup de corne, les chiens s’élancent

Le bois s’éveille et tout prend sens

Un sanglier coure vers la ligne

Les traqueurs stoppent, les postés tirent

Le sanglier s’arrête vers les vignes

On l’voit freiner puis repartir

 

Refrain

Le bois se tait

Les feuilles respirent

Un chien revient

Et sans rien dire

Il sait je sais

Disait l’ancien

Un chevreuil passe

Dans ma lunette

Le souffle en chasse

L’ombre est discrète