"La ville dort" (reprise de" les ombres")
Jean-Paul VERNERET
15/01/2025

La ville dort, mais mes pas résonnent
Chaque écho me renvoie au vide
J’ai tendu les mains vers un soleil absent
Et mes doigts n’ont saisi que du vent glacé
Les réverbères pâles aux trottoirs m’abandonnent
La pluie sur mon visage en perles se décide
À glisser lentement, comme un rêve qu’on ressent
Et s’enfuir dans l’ombre où tout s’est effacé

Refrain
Même si le silence m’avale
Dans la pluie qui brouille mes yeux
Je ne veux pas disparaitre
comme mon nom qu'on efface peu à peu
Face au ciel qui ne répond pas
Même si le silence m’engloutit sans égal

Pont
Sous la pluie qui brouille mes regards affreux
Je refuse de disparaître en secret, en maître
Comme mon nom qu’on efface peu à peu
Face au ciel qui s’étend, impassible et froid, là

Les lampadaires s’éteignent un à un
Et la nuit s’étend comme un drap lourd
Je crie, mais ma voix se perd
Entre les mains et les souvenirs brisés
Sous le ciel oppressant, je poursuis mon chemin
La brume s’enroulant me retient chaque jour
Mon cri se perd au loin, avalé par l’air
Et mon âme s’endort dans un rêve glacé

Refrain
Même si le silence m’avale
Dans la pluie qui brouille mes yeux
Je ne veux pas disparaitre
comme mon nom qu'on efface peu à peu
Face au ciel qui ne répond pas
Même si le silence m’engloutit sans égal

Pont
Sous la pluie qui brouille mes regards affreux
Je refuse de disparaître en secret, en maître
Comme mon nom qu’on efface peu à peu
Face au ciel qui s’étend, impassible et froid, là

Si tu tends l’oreille au milieu des ombres
Peut- être entendras-tu mon souffle
Il porte encore ton nom
Même au bord de l’oubli
Si tu tends l’oreille au milieu des ombres
Peut-être entendras-tu le frisson de mon souffle
Il glisse dans la nuit, perdu comme un pardon
Et s’éteint au matin dans l’éclat refroidi

Refrain + Pont