Album 17/ 2. 23h59
« Vingt trois heures cinquante neuf » 23h59
Jean-Paul VERNERET
19/10/2025
J’me perds dans la lumière du frigo,
Un dernier verre pour les mots trop faux
J’regarde danser les ombres au mur,
Elles savent tout d’nous, même nos blessures.
Le monde dehors tourne tout à l’envers,
Mais j’crois qu’le temps s’est assis par terre.
Dans ma tête y’a encore ce refrain,
Bloqué à vingt trois heures cinquante neuf.
Vingt trois heures cinquante neuf, l’heure s’efface,
Nos ombres glissent dans la glace.
Et quand le jour reviendra,
J’ferai semblant d’être encore là.
Vingt trois heures cinquante neuf, dernière chance,
De dire qu’c’est pas qu’une romance.
Si demain ne veut pas de moi,
J’resterai bloqué là, avec toi.
Et si minuit sonnait la fin,
Est-ce qu’on danserait ou bien rien ?
Est-ce qu’on s’dirait que c’était bien,
Ou juste un film sans lendemains?
Et les aiguilles glissent comme des larmes,
Sur un grand cadran sans état d’âme.
J’me dis qu’minuit n’est qu’un décor,
Mais je sens que le monde s’endort
Si je pouvais figer ton regard,
Avant que le jour vienne tout éteindre,
J’mettrais nos vies entre parenthèses,
Là tout près au bord de la falaise
Vingt trois heures cinquante neuf, l’heure s’efface,
Nos ombres glissent dans la glace.
Et quand le jour reviendra,
J’ferai semblant d’être encore là.
Vingt trois heures cinquante neuf, dernière chance,
De dire qu’c’est pas qu’une romance.
Si demain ne veut pas de moi,
J’resterai bloqué là, avec toi.
Partition mélodie
Partition tous les instruments